Jeanette bataille depuis l'enfance avec le sida. L'automne dernier, à 25 ans, elle a obtenu sa licence professionnelle en travail social, en tant qu'éducatrice spécialisée. Elle trace sa route. Une route si forte que l'on voudrait que sa réussite accompagne les vœux de bonne année de chacun. Son témoignage.

« Je m’appelle Jeanette Kombaté Kanfiaguine . Je viens d'une famille polygame où nous étions douze enfants. Parmi eux, je suis la seule à avoir obtenu le bac ; les autres n'ont pas eu la chance de poursuivre leurs études.

Un des sites de l'association VIE à Dapaong (photo VIE).

L'association Vivre dans l'Espérance (VIE)
- le partenaire au Nord-Togo d'Enfants de l'Espoir - s’est occupée de moi toute petite après le décès de mon père des suites du sida.

Comme maman était également contaminée et ne pouvait pas nous élever, nous avons été confiés à une famille d'accueil. Nous habitions à Sokodé, une ville située à 400 km de Dapaong. Après quelques années, nous nous sommes installés à Dapaong.

C’est en 2011 que j'ai rejoint la maison d'accueil Sainte-Monique alors que j'étais en classe de sixième et que je subissais des violences physiques dans ma famille d’accueil.

Grâce à VIE, j’ai pu réaliser certains de mes rêves : je suis allée au collège puis au lycée, j’ai eu mon bac, j'ai été à l'université et j'ai obtenu ma licence en travail social. Toutes choses que je n’aurais jamais cru possibles car la situation de ma famille biologique était vraiment précaire.

À Sainte-Monique (photo J. Pébrel).

Dans ma famille d'accueil, la maman était mal voyante. Je l’accompagnais souvent dans les centres de soins pour ses consultations et j’ai été témoin des préjugés auxquels elle était confrontée. Sa situation m'a beaucoup marquée et poussée à m’engager auprès des personnes âgées et des personnes en situation de handicap. Toutes ces expériences m'ont conduite à choisir la filière d'éducatrice spécialisée après mon bac.

Danseuses de la tournée en France Soli'chœur (photo DR).

Grâce à l'association Vivre dans l'Espérance, j'ai aussi pu voyager, au Togo, au Burkina Faso.

J'ai même eu la chance, en 2018, de visiter plusieurs villes de France car je faisais partie de la chorale Soli'chœur qui est venue en tournée en septembre 2018. »


Résonne djembé, chantez enfants ! À quelques heures du passage à la nouvelle année, au nom de Vivre dans l'Espérance, Sr Marie Stella vous souhaite à tous - marraines, parrains, donateurs, associations, partenaires... - une année de joie et de paix. À l'image du bonheur des filles et des garçons qui l'entourent dans la vidéo qu'elle vient de nous envoyer.

La carte de voeux de sœur Marie Stella, directrice de l'association Vivre dans l'Espérance (VIE), partenaire privilégié au Nord-Togo du réseau Enfants de l'Espoir qui se mobilise en faveur des enfants et des jeunes fragilisés par le VIH/SIDA.

Chers amis, parrains, marraines, bienfaiteurs, associations partenaires, Noël s'annonce et nous appelle à « regarder le passé avec reconnaissance, le présent avec passion et l’avenir avec espérance », à regarder l'humilité de Dieu dans ce petit enfant qui vient dissiper nos ténèbres et nous amener à la lumière. 

C'est pouvoir accueillir l'abandonné.

C'est lui donner de l'avenir dans la dignité. 

Ce qui nous amène à dire merci au parrain, à la marraine qui donne avec amour à tous nos enfants qui ont perdu l'essentiel dans leur vie : leurs parents. Vous êtes des signes d'espérance pour tous, merci pour tout ce que vous faites pour eux.

C'est reconnaître nos faiblesses, nos désespérances, au moment où tout s'écroule devant nous.

C'est trouver des personnes qui savent pleurer avec nous et qui nous donnent l’espérance. 

Oui, Noël aujourd'hui, c'est la maison d'accueil Sainte-Monique qui a été reconstruite grâce à votre grande générosité. 

C'est regarder l'avenir avec espérance et avoir une vision de la vie pleine d'enthousiasme à transmettre à travers les différents projets à réaliser en 2025. 

> Le collège Enfant de l’Espoir. 

> Le service de gynécologie afin d'améliorer l'accueil et les soins des mamans pour une naissance heureuse et épanouie, car l'avenir appartient aux jeunes de demain.

C'est accepter que la vie soit faite de peines et d'épreuves.

C'est ainsi qu'à travers les diverses épreuves de la maladie, du deuil, les insécurités qui naissent de partout, nous devrons, par notre engagement, faire naître la joie et l'espérance au cœur de la souffrance. 

Traçons ensemble des chemins pour nourrir et fortifier l’espérance. 

C'est aller à la rencontre des plus vulnérables, qui sont les exclus de nos sociétés : les personnes âgées, les malades abandonnés.

C'est juste apporter réconfort, force, amour pour rallumer la flamme de l'espérance. 

C'est aller à la rencontre de nos amis, car l'insécurité de notre région nous amène à inventer des rencontres avec eux.

C'est s'engager à accompagner jusqu'au bout nos jeunes en formation, les aider à se lancer dans la vie avec plus d'enthousiasme et d'espérance. 

C'est le cas de plusieurs jeunes cette année qui ont trouvé du travail ou qui ont terminé leur apprentissage de métier. 


Merci à vous, chers amis, donateurs, parrains et marraines bien-aimés. Ensemble, nous bâtissons un avenir de lumière, porté par la grâce.

Noël,
c'est se mettre en marche,
aller à l'essentiel,
regarder l'avenir avec optimisme. 

Noël,
c'est marcher dans la foi, 
œuvrer dans la charité,
redécouvrir le sens de la vie,
témoigner de la lumière qui est en nous,
dissiper les ténèbres en étant dans le combat quotidien,
regarder la création avec émerveillement en faisant chacun sa part.

Ensemble, humanisons l'humanité par la victoire de l'amour sur la haine. Que ce petit enfant de la crèche nous amène vers l'espérance.  

* Photos VIE et Hudsoncraft/CC.

Ils sont affectés ou infectés par le VIH/SIDA depuis leur naissance. Ils ont été abandonnés dans la rue ou confiés à Vivre dans l'Espérance parce que personne ne voulait d'eux. Ils prennent chaque jour leur traitement pour s'en sortir. Ils vont à l'école, ils apprennent un métier, ils veulent vivre debout. Aidons-les à se soigner.

Fessal, Latifa, Kalenfeï, Juliette, Andréa, Sylvain, Sidji, Grâce, Djampo, Soumalaa... tous enfants de VIE, tous impactés par le SIDA. Parmi eux, Hippolyte et Mabel, deux jeunes vivant avec le VIH, que nous vous proposons de rencontrer. Aujourd'hui jeunes adultes, ils ont vécu une enfance et une adolescence comme une bataille de chaque jour pour grandir tout en luttant contre la maladie. 1


JE DONNE POUR QUE LES ENFANTS ET LES JEUNES
TOUCHÉS PAR LE VIH/SIDA PUISSENT SE SOIGNER
*
"Le traitement à prendre, c'est tous les jours".


J’ai perdu ma mère quand j’étais enfant. Petit, une dame s'est occupé de moi, mais elle n'avait pas de moyens. Je devais trouver des petits boulots pour avoir à manger. Un jour - j’avais 9 ans -, obligé de passer la nuit à Kara, je suis allé à l’Action sociale. Ils m'ont logé trois jours. Ils ont contacté l'Unicef, qui a appelé Vivre dans l'Espérance. VIE a fait de moi un être humain, comme tout autre.

Comme si cela ne suffisait pas, je suis aussi infecté du VIH/SIDA. Je prends un comprimé chaque jour. Mais, malgré tout, il arrive des moments où je tombe malade à cause du VIH ! C'est rare, car je suis une personne forte ; cela, je l’ai compris avec les accompagnements psychologiques. Je prends bien mon traitement, je fais un footing chaque jour ; je refuse que ce VIH ait un pouvoir sur moi ou ma vie.

À l'école, je me suis arrêté en classe de CM2. Puis j’ai suivi une formation en sculpture. Elle est terminée et je vais pouvoir bientôt m'installer à mon compte. VIE va m'aider. Je suis impatient. Mon rêve serait de créer une petite entreprise de lavage auto et moto - parce que ça rapporte -, d'avoir des apprentis, puis plus tard de devenir patron sculpteur. Seulement la machine pour laver les voitures coûte cher...

En attendant, je suis un grand frère. Et pas n’importe lequel, je suis Hippolyte le sculpteur et le sage ! Et j’ai le devoir de conseiller mes petits frères et sœurs. Il m’arrive d’avoir des conversations avec eux qui traversent les mêmes problèmes que moi à l’époque. Je les motive pour l’entretien des maisons (comme sur la première photo où ce jour-là je m'occupais du bois de chauffage), et des petits espaces que nous cultivons.
Aujourd’hui, à 23 ans, j'ai retrouvé ma tutrice et un oncle maternel. J'ai même eu la chance de passer des vacances avec eux. Depuis, on garde le contact ; on s'appelle de temps à autre pour avoir des nouvelles.

J'ai perdu ma maman quand j'étais toute petite. Plus tard, j’ai commencé à souffrir d’une maladie inconnue. J'ai été hospitalisée plusieurs fois sans succès, et mon père a fini par se dire qu'il n'y avait plus rien à faire. Et puis, il est tombé par hasard sur Sr Marie Stella... C'est comme cela que je suis arrivée à VIE. J'avais 6 ans, j'avais en fait la SIDA. Je n’avais pas d’appétit, je n’arrivais même pas à boire de l’eau. La sœur a pris soin de moi jusqu’à ce que je reprenne goût à la vie. Aujourd'hui, je prends mon traitement chaque jour - c'est très important - et j'ai retrouvé la santé.

Cette année, je suis en classe de seconde au lycée de Kombonloaga. En plus de ma scolarité, je fais une formation pour être éducatrice et je suis chargée de la sensibilisation à l’hygiène, la propreté et la sexualité. Je suis vraiment très fière de moi car grâce à cela, j'ai appris à bien m'exprimer et je me sens plus sûre. Mon rêve est de devenir infirmière ou sage-femme afin d’être proche de ceux qui souffrent ou qui donnent la vie. Et si je n'y parviens pas, mon plan B est d’être enseignante. Ainsi je serai en contact avec les enfants et je pourrai les éduquer à respecter la vie humaine.

Me voici au centre Maguy, avec la psychologue. Je rencontre aussi régulièrement une infirmière. C'est ainsi que nous préparons les temps de sensibilisation. Mon père, aujourd’hui, peine à croire que c’est moi... parce que la fillette recueillie par maman Marie Stella est devenue une belle jeune-fille en pleine forme ! Il voudrait que je revienne prendre soin de lui et de ma belle-mère âgée. C’est mon père, je l’aime beaucoup mais je ne suis pas prête à retourner au village. Je vais en vacances chez lui, et le reste du temps, je souhaite rester à VIE pour passer mon bac. Je m'y sens en sécurité.  

De nature, je suis une fille joyeuse : j’aime chanter, danser, profiter de la vie ! À la maison Sainte-Monique, je prends mon rôle de grande sœur à cœur. Je suis aussi la petite maman d’une petite sœur dont je m'occupe avec grand soin : la doucher, l’habiller, l’aider dans ses leçons... Je monte des chorégraphies avec ceux qui le veulent parce que cela permet de retrouver le sourire. Et s'ils ont besoin de conseils, je suis là ! Moi aussi, j'ai connu les difficultés qu'ils rencontrent et j'ai envie de leur faire comprendre que la vie vaut la peine d’être vécue.


JE DONNE POUR QUE LES ENFANTS ET LES JEUNES
TOUCHÉS PAR LE VIH/SIDA PUISSENT SE SOIGNER
*
"Le traitement à prendre, c'est tous les jours".


Lutter contre le VIH/SIDA demande de prendre un traitement quotidien astreignant 2, nécessite un suivi régulier de soin, une très bonne alimentation, une scolarité effectuée dans des conditions compatibles avec la maladie. Toutes choses qu'assume Vivre dans l'Espérance, et pour lesquelles nous pouvons l'aider financièrement. Car c'est au quotidien que les enfants et les jeunes ont à vivre avec le VIH.

L'association Vivre dans l'Espérance, notre partenaire, est la seule association au Togo qui accueille les enfants qui sont touchés par le SIDA. Elle prend en charge, suit, accompagne 1300 enfants, dont 120 orphelins dans deux maisons d'accueil : Sainte-Monique et Saint-Augustin. Non seulement elle les soigne, mais elle évite que par stigmatisation ou grande pauvreté, ces enfants ne finissent par mendier ou se prostituer.

Alors, une nouvelle fois, nous comptons sur vous, sur votre générosité, sur votre empathie pour Hippolyte, Mabel et tous les enfants de VIE. Nous vous en remercions chaleureusement.

1 Photos réalisées et propos recueillis par Jean Legrand Yoabone, lui-même enfant de Vivre dans l'Espérance.

2 Même si de nouvelles perspectives commencent à se dessiner : lire à ce sujet, sur notre site, l'article du professeur Courpotin, « Lutter contre le VIH/SIDA en 2024 », publié le 25 novembre 2024.

Dans quelques jours, le 1er décembre 2024, se tiendra la Journée internationale du SIDA. L'occasion de faire un point sur l'épidémie avec le professeur Christian Courpotin, ancien pédiatre et expert auprès de l’OMS sur les questions de prévention dans la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

Le professeur
Christian Courpotin,
actuellement en retraite,
était pédiatre, responsable
de l’unité "Pédiatrie –
Maladies infectieuses",
à l'hôpital Trousseau à Paris.
Il a apporté son expertise
à l’OMS sur les questions
de prévention de
la transmission du VIH
de la mère à l’enfant,
ainsi qu'aux Nations
Unies et à plusieurs ONG.
Son parcours professionnel
l'a amené à rencontrer
Sr Marie Stella
et à soutenir son action
contre le sida, à Dapaong
(photo DR).

Professeur Christian Courpotin : « L’épidémie est toujours mondialement présente malgré les progrès effectués tant pour la prévention que le traitement.

Si aujourd’hui, grâce aux médicaments antirétroviraux (ARV) les patients VIH peuvent mener une vie normale, le risque de “banalisation“ constitue un réel danger. “Pourquoi se protéger puisqu’il existe un traitement efficace ?" Cependant, sauf quelques cas très particuliers il n’existe toujours pas de guérison du VIH/SIDA.

La prévention reste donc au premier plan. Si l’éducation par rapport à la sexualité demeure essentielle, des progrès importants ont été réalisés dans les ARV capables d’empêcher la contamination en cas de rapport sexuel à risque que ce soit pour des rapports occasionnels ou répétés. C’est ce qu’on appelle la PreP (Prophylaxie pré exposition). La mise en pratique de formes injectables avec des médicaments à action prolongée (Long Acting) qui vont protéger le sujet pendant des périodes très prolongées constitue un réel progrès. Sur le continent africain où le VIH est encore très présent - en particulier dans les groupes à risque (homosexuels, usagers de drogue, travailleuses du sexe) - ces nouveaux ARV peuvent être d’un apport important pour un contrôle efficace de leur prise. Leur diffusion malheureusement est encore très limitée dans la plupart des régions.

Bien sûr il existe des prophylaxies avec des médicaments à action prolongée pris par la bouche pour ceux qui préfèrent cette voie d’administration tant pour des prises de risque accidentelles que pour des prises de risque répétées.

D’importants progrès ont été réalisés pour le traitement des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Des médicaments de longue durée d’action à prise orale permettent de supprimer progressivement la prise quotidienne et d’assurer un traitement efficace sur des périodes de plusieurs mois avec une bonne surveillance de l'évolution. Ils existent également sous forme injectable ce qui a l’avantage de ne pas avoir à prendre d’ARV chez soi avec les problèmes que cela peut poser par rapport à la confidentialité. Il faut souligner que la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH demeure très importante dans de nombreux pays, y compris la France.

La recherche demeure très active pour la découverte de nouvelles molécules capables de bloquer le virus mais celles-ci sont encore à l’essai : nous sommes loin de leur utilisation clinique. 

Quant à la vaccination, si de nouveaux vaccins fondés sur le renforcement des anticorps ont montré des résultats encourageants en utilisant de nouvelles techniques pour assurer une immunité durable, le vaccin français n’est qu’en phase 1, c’est-à-dire en étude de sa tolérance * et on est encore loin d’une vaccination généralisée. C’est ainsi que la mise au point de ce vaccin reste un des principaux défis à relever pour venir à bout de l’épidémie VIH. »

* Avant d'envisager la commercialisation d'un candidat vaccin, la phase 1 doit être confirmée par une phase 2, mesurant son efficacité puis une phase 3, mesurant sa durabilité. Malheureusement, il y a déjà eu des candidats vaccins dont l'efficacité durable ne s'est pas confirmée lors des essais.


- l'interview sur France Inter du professeur Yazdan Yazdanpanah, directeur ANRS Maladies infectieuses émergentes, chercheur à l'Inserm, chef de service Maladies infectieuses et tropicales, à l'hôpital Bichat à Paris (29 juillet 2024) ;
- l'article publié par Aides «Prep injectable : grande efficacité du Lénacapavir, mais quelle accessibilité ?» (13 septembre 2024).

- sur le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, l'article «VIH/SIDA : point sur les recherches et les pistes pour une prévention plus efficace », et plus particulièrement l'encadré intitulé « Les résultats encourageants d'un candidat vaccin» ;
- sur la version en ligne du mensuel Sciences et avenir - La recherche, l'article plus technique : «VIH, un vaccin français obtient des résultats encourageants» (mars 2023).


Les 23 et 24 novembre prochains, venez nombreux flâner et faire vos achats de Noël au marché solidaire de Bois-Guillaume - tout près de Rouen. Vous y trouverez le stand de Voyages & partages qui soutient l'association Vivre dans l'Espérance. De quoi allier l'utile à l'agréable !

À l'image du nom de notre association "Voyages & partages" - membre associé du réseau Enfants de l'Espoir -, les objets artisanaux proposés à la vente sont originaires de plusieurs pays d'Afrique du Nord, d'Afrique subsaharienne et d'Amérique latine.

Bijoux, articles en bois, poterie, tableaux, batik, toile de Korhogo, instruments de musique, tissus, sacs, vêtements, nappes... vous attendent. De même que des produits en provenance du Togo ou d'inspiration togolaise, fabriqués avec le concours de Vivre dans l'Espérance, là-bas au Togo, ou de l’association Enfants de l'Espoir, ici en France.

Vos achats, même les plus simples, permettront de soutenir notre partenaire togolais, Vivre dans l'Espérance. Après l'incendie qui a touché l'orphelinat Sainte-Monique l'an passé et les travaux de réhabilitation du bâtiment qui ont suivi, les enfants viennent de retrouver avec bonheur leur maison. Et c'est grâce à la mobilisation de tous !
>>> Vidéo de leurs premiers jours sur place à visionner ICI.

Merci de diffuser l'information sur ce marché de Noël solidaire auprès de vos amis. Plus nous sommes nombreux, plus nous pouvons apporter d'aide. À très bientôt sur le stand Voyages & partages les 23 et 24 novembre !

Hélène Skorochod, 
présidente de l'association Voyages & partages


Le samedi 23 novembre 2024, la troupe vocale "Les courants d'airs" se produit à Marguerittes, près de Nîmes au profit de l'asssociation Maminou. Entrée libre mais dons appréciés ! Car les sommes récoltées serviront à financer le salaire à Dapaong d'une personne dédiée aux relations parrains/filleuls.


Chaque année, l'association Maminou, membre fondateur d'Enfants de l'Espoir, en dialogue avec Sr Marie Stella, la fondatrice de Vivre dans l'Espérance (VIE) au Nord-Togo, soutient une action particulière parmi les urgences que VIE rencontre sur le terrain. Cette année, il s'agit d'aider à financer le salaire de Judith qui vient de rejoindre la petite équipe qui s'occupe au quotidien des liens entre parrains/marraines et filleuls/filleules.

Pour VIE, le parrainage des enfants et des jeunes - tous affectés d'une manière ou d'une autre par le sida - est en effet une des clés pour parvenir à bien les accueillir et les accompagner jusqu'à leur vie d'adultes. Or, il faut compter un budget d’environ 300 €/an pour assurer le suivi d'un seul jeune (santé, alimentation, éducation).

Alors, si vous habitez à Nîmes ou aux alentours de NÎmes, nous vous invitons à répondre généreusement à cet appel tout en venant écouter un concert plein de peps et de bonne humeur, le samedi 23 novembre prochain. Comme l'écrit Sr Marie Stella dans sa dernière newsletter : « Selon le proverbe africain "Un seul bras ne peut entourer le baobab". C'est ensemble que nous luttons pour le bien-être et la dignité de tous ces enfants. »

INFORMATIONS PRATIQUES
POUR LE CONCERT

On vous attend ! Venez nombreux !

Benoît Chermanne, 
président de l'association Maminou
Logo Maminou 

Il y a quelques jours, les petits occupants de la maison d'accueil Sainte-Monique revenaient chez eux après les travaux de réhabilitation qui ont suivi l'incendie de fin août 2023. Beaucoup de nouveautés, quelques anciens repères et surtout un immense bonheur !

Voir, entendre, participer aux gestes quotidiens, voilà une vidéo prise dans les premiers jours de l'installation des enfants ponctuée de leurs paroles et de celles de Sr Marie Stella qui dit, bien mieux que des mots, tout ce qu'ils vivent en ce moment.

Si tous les travaux du site ne sont pas encore terminés - il reste en particulier à réhabiliter la cuisine et le réfectoire - la maison principale l'est et chacun a pu la découvrir et commencer à y prendre ses marques.

Mais pas de longs discours... partageons plutôt entre tous – donateurs si nombreux du réseau Enfants de l'Espoir, parrains et marraines, supporters occasionnels ou réguliers, simples particuliers ou partenaires associatifs et institutionnels... – ce moment tant attendu.

Tous nos souhaits de bienvenue aux enfants dans leur nouvelle maison !

Vous habitez en Anjou ? Voici deux dates pour deux événements d'importance. Le samedi 16 novembre la compagnie Trac N'Art se produit au profit de l'association Yendouboame et le mardi 19 novembre, Sr Marie Stella vient à la rencontre des Angevins. On vous dit tout...

Depuis plusieurs années, la compagnie Trac N'Art, constituée d'amateurs passionnés de théâtre, accepte de verser la recette d'une de ses représentations à l'association Yendouboame, membre fondateur d'Enfants de l'Espoir.

Elle renouvelle ce geste généreux cet automne pour sa production 2024 : une pièce d'Ivan Calbérac, intitulée "Un amour de jeunesse", qui avec bonne humeur revisite nos idéaux de jeunesse (argument de la pièce à retrouver sur le site de la compagnie Trac N'Art).

Les sommes récoltées ce soir-là sont bien sûr destinées à soutenir les actions de l'association Vivre dans l'Espérance, notre partenaire privilégié au Nord-Togo. Et incroyable... Ce 16 novembre 2024, Sr Marie Stella, sa directrice, sera dans la salle du théâtre Chanzy !

À l'heure actuelle, les réservations vont bon train (450 enregistrées) mais la salle peut accueillir 600 personnes ! Alors, n'hésitez pas, venez partager le plaisir de la détente tout en apportant votre aide aux enfants togolais rendus vulnérables par le VIH sida, à Dapaong.

Bon de réservation "Un amour de jeunesse"Télécharger

C'était en juillet 2022, l'accueil par Sr Marie Stella de deux petites jumelles (photo VIE).

Durant son court séjour en France, Sr Marie Stella fait halte à Angers. Cette fin d'après-midi sera l'occasion de la rencontrer ou de la retrouver pour celles et ceux qui la connaissent déjà.

Fondatrice de l'association Vivre dans l'Espérance, qu'elle a créée au Nord-Togo il y a maintenant vingt-cinq ans, elle apportera des nouvelles toutes récentes des enfants vulnérables qu'elle recueille, qu'elle accompagne, qu'elle fait grandir avec toute l'équipe qu'elle a su réunir autour d'elle. Elle fera le point sur l'orphelinat Sainte-Monique qui vient de rouvrir ses portes après l'incendie de l'été dernier. Elle parlera des cantines pour les enfants au centre de santé Maguy et à l'école Enfants de l'Espoir, et abordera bien d'autres sujets... Un bel échange en perspective.

Chers toutes et tous, à bientôt pour ces beaux moments !

Hélène Durand, 
présidente de l'association Yendouboame,
membre du Conseil d'administration d'Enfants de l'Espoir

Au début de l'automne, à Dapaong (Togo), les jeunes apprentis de Vivre dans l'Espérance attendent avec impatience les résultats aux examens qui clôturent leurs études. Mais pas d'inquiétude... Dans sa dernière lettre, Sr Marie Stella, directrice de l'association, fait part de leurs bons résultats !

« Nous sommes heureux, précise-t-elle, de vous annoncer que nos jeunes en formation dans différents métiers, ont obtenu leur diplôme d'apprentissage en couture, coiffure, maçonnerie, menuiserie, mécanique, tapisserie et soudure. Ils sont au nombre de dix-huit apprenants. De plus, tous les candidats présentés à l'examen au sein de l'atelier couture ont réussi avec mention bien. 

Nous remercions particulièrement les parrains, les marraines, ainsi que le groupe des couturières, créé par Enfants de l'Espoir il y a quelques années, qui nous ont aidé à installer certains jeunes et à financer la signature des contrats. Cette année, nous devons signer des contrats pour douze jeunes. Ces métiers contribueront à leur insertion sociale et à leur recherche d'emploi, leur permettant ainsi de tracer un bel avenir. Ces jeunes attendent leur réinsertion après leur formation.

"Un seul bras ne peut entourer le baobab", comme le dit un proverbe africain. C'est ensemble que nous luttons pour le bien-être et la dignité de ces jeunes. Merci à tous ceux qui ont mis la main à la pâte, aux formateurs et à ceux qui les ont accompagnés. »

Ce parcours, c'est celui qu'a suivi Agnès, ces dernières années. Interrogée sur ce chemin qu'elle a emprunté grâce à Vivre dans l'Espérance, notre partenaire au Togo, on comprend combien cet apprentissage a été important pour elle. Non seulement pour acquérir des compétences mais pour orienter sa vie et la bâtir sur des bases solides.

Comment avez vous connu VIE ?

Après le décès de ma mère, malade du sida, ma grand-mère m'a conduite à Dapaong auprès de sœur Marie Stella afin que je puisse continuer mes études. Quand je suis arrivée à l'orphelinat, je me suis tout de suite sentie à l'aise, bien accueillie, car nous étions de nombreux orphelins dans la maison à vivre la même situation.

Qu’est-ce que l’association vous a appris ?

À l'orphelinat, Maman Rita, qui s’occupait de nous avec beaucoup de gentillesse, nous donnait des conseils sur la manière de vivre en société. Elle nous disait aussi de nous concentrer sur notre apprentissage plutôt que sur les choses futiles de la vie.

Comment avez-vous choisi votre profession ?

Au départ, j'étais plutôt passionnée par la coiffure, mais on m’a expliqué que le matériel était coûteux et qu'il n'y avait pas assez de clients. J'ai donc opté pour la couture. Cela m'a plutôt réussi ! Je suis mariée, heureuse avec mon mari, et tout se passe bien dans mon atelier. J'ai même formé plusieurs jeunes de l'association et, aujourd'hui, j'ai quatre apprentis.

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ? Quels sont vos projets ?

Coudre moi-même mes propres vêtements, ceux de mes enfants et ceux de mes clients. Et puis, la couture a changé beaucoup de choses dans ma vie. J'ai pu acheter un terrain et quand je suis malade j’ai l’argent pour me soigner. J'aimerais dans l'avenir agrandir mon atelier, créer d'autres produits comme les pagnes et pourquoi pas, vendre du matériel de couture.

Propos recueillis par Laurence Valentini


À son sommaire, outre le sujet de l'apprentissage :

La lettre de VIE d'octobre 2024Télécharger
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