Ils sont affectés ou infectés par le VIH/SIDA depuis leur naissance. Ils ont été abandonnés dans la rue ou confiés à Vivre dans l'Espérance parce que personne ne voulait d'eux. Ils prennent chaque jour leur traitement pour s'en sortir. Ils vont à l'école, ils apprennent un métier, ils veulent vivre debout. Aidons-les à se soigner.
Fessal, Latifa, Kalenfeï, Juliette, Andréa, Sylvain, Sidji, Grâce, Djampo, Soumalaa... tous enfants de VIE, tous impactés par le SIDA. Parmi eux, Hippolyte et Mabel, deux jeunes vivant avec le VIH, que nous vous proposons de rencontrer. Aujourd'hui jeunes adultes, ils ont vécu une enfance et une adolescence comme une bataille de chaque jour pour grandir tout en luttant contre la maladie. 1
C'est pour que chaque enfant de VIE puisse s'accomplir comme eux,
en ayant toutes les chances de retrouver la santé,
qu'Enfants de l'Espoir fait appel à vous en ce 1er décembre,
Journée mondiale de lutte contre le SIDA.
JE DONNE POUR QUE LES ENFANTS ET LES JEUNES
TOUCHÉS PAR LE VIH/SIDA PUISSENT SE SOIGNER *
"Le traitement à prendre, c'est tous les jours".
* Votre don ouvre droit à une réduction fiscale.
Par exemple, un don de 60 € vous coûte 20,40 € après déduction.
Hippolyte, le sculpteur et le sage
J’ai perdu ma mère quand j’étais enfant. Petit, une dame s'est occupé de moi, mais elle n'avait pas de moyens. Je devais trouver des petits boulots pour avoir à manger. Un jour - j’avais 9 ans -, obligé de passer la nuit à Kara, je suis allé à l’Action sociale. Ils m'ont logé trois jours. Ils ont contacté l'Unicef, qui a appelé Vivre dans l'Espérance. VIE a fait de moi un être humain, comme tout autre.
Comme si cela ne suffisait pas, je suis aussi infecté du VIH/SIDA. Je prends un comprimé chaque jour. Mais, malgré tout, il arrive des moments où je tombe malade à cause du VIH ! C'est rare, car je suis une personne forte ; cela, je l’ai compris avec les accompagnements psychologiques. Je prends bien mon traitement, je fais un footing chaque jour ; je refuse que ce VIH ait un pouvoir sur moi ou ma vie.
À l'école, je me suis arrêté en classe de CM2. Puis j’ai suivi une formation en sculpture. Elle est terminée et je vais pouvoir bientôt m'installer à mon compte. VIE va m'aider. Je suis impatient. Mon rêve serait de créer une petite entreprise de lavage auto et moto - parce que ça rapporte -, d'avoir des apprentis, puis plus tard de devenir patron sculpteur. Seulement la machine pour laver les voitures coûte cher...
En attendant, je suis un grand frère. Et pas n’importe lequel, je suis Hippolyte le sculpteur et le sage ! Et j’ai le devoir de conseiller mes petits frères et sœurs. Il m’arrive d’avoir des conversations avec eux qui traversent les mêmes problèmes que moi à l’époque. Je les motive pour l’entretien des maisons (comme sur la première photo où ce jour-là je m'occupais du bois de chauffage), et des petits espaces que nous cultivons.
Aujourd’hui, à 23 ans, j'ai retrouvé ma tutrice et un oncle maternel. J'ai même eu la chance de passer des vacances avec eux. Depuis, on garde le contact ; on s'appelle de temps à autre pour avoir des nouvelles.
Mabel, la pétillante et l'altruiste
J'ai perdu ma maman quand j'étais toute petite. Plus tard, j’ai commencé à souffrir d’une maladie inconnue. J'ai été hospitalisée plusieurs fois sans succès, et mon père a fini par se dire qu'il n'y avait plus rien à faire. Et puis, il est tombé par hasard sur Sr Marie Stella... C'est comme cela que je suis arrivée à VIE. J'avais 6 ans, j'avais en fait la SIDA. Je n’avais pas d’appétit, je n’arrivais même pas à boire de l’eau. La sœur a pris soin de moi jusqu’à ce que je reprenne goût à la vie. Aujourd'hui, je prends mon traitement chaque jour - c'est très important - et j'ai retrouvé la santé.
Cette année, je suis en classe de seconde au lycée de Kombonloaga. En plus de ma scolarité, je fais une formation pour être éducatrice et je suis chargée de la sensibilisation à l’hygiène, la propreté et la sexualité. Je suis vraiment très fière de moi car grâce à cela, j'ai appris à bien m'exprimer et je me sens plus sûre. Mon rêve est de devenir infirmière ou sage-femme afin d’être proche de ceux qui souffrent ou qui donnent la vie. Et si je n'y parviens pas, mon plan B est d’être enseignante. Ainsi je serai en contact avec les enfants et je pourrai les éduquer à respecter la vie humaine.
Me voici au centre Maguy, avec la psychologue. Je rencontre aussi régulièrement une infirmière. C'est ainsi que nous préparons les temps de sensibilisation. Mon père, aujourd’hui, peine à croire que c’est moi... parce que la fillette recueillie par maman Marie Stella est devenue une belle jeune-fille en pleine forme ! Il voudrait que je revienne prendre soin de lui et de ma belle-mère âgée. C’est mon père, je l’aime beaucoup mais je ne suis pas prête à retourner au village. Je vais en vacances chez lui, et le reste du temps, je souhaite rester à VIE pour passer mon bac. Je m'y sens en sécurité.
De nature, je suis une fille joyeuse : j’aime chanter, danser, profiter de la vie ! À la maison Sainte-Monique, je prends mon rôle de grande sœur à cœur. Je suis aussi la petite maman d’une petite sœur dont je m'occupe avec grand soin : la doucher, l’habiller, l’aider dans ses leçons... Je monte des chorégraphies avec ceux qui le veulent parce que cela permet de retrouver le sourire. Et s'ils ont besoin de conseils, je suis là ! Moi aussi, j'ai connu les difficultés qu'ils rencontrent et j'ai envie de leur faire comprendre que la vie vaut la peine d’être vécue.
JE DONNE POUR QUE LES ENFANTS ET LES JEUNES
TOUCHÉS PAR LE VIH/SIDA PUISSENT SE SOIGNER *
"Le traitement à prendre, c'est tous les jours".
* Votre don ouvre droit à une réduction fiscale.
Par exemple, un don de 60 € vous coûte 20,40 € après déduction.
Lutter contre le VIH/SIDA demande de prendre un traitement quotidien astreignant 2, nécessite un suivi régulier de soin, une très bonne alimentation, une scolarité effectuée dans des conditions compatibles avec la maladie. Toutes choses qu'assume Vivre dans l'Espérance, et pour lesquelles nous pouvons l'aider financièrement. Car c'est au quotidien que les enfants et les jeunes ont à vivre avec le VIH.
L'association Vivre dans l'Espérance, notre partenaire, est la seule association au Togo qui accueille les enfants qui sont touchés par le SIDA. Elle prend en charge, suit, accompagne 1300 enfants, dont 120 orphelins dans deux maisons d'accueil : Sainte-Monique et Saint-Augustin. Non seulement elle les soigne, mais elle évite que par stigmatisation ou grande pauvreté, ces enfants ne finissent par mendier ou se prostituer.
Alors, une nouvelle fois, nous comptons sur vous, sur votre générosité, sur votre empathie pour Hippolyte, Mabel et tous les enfants de VIE. Nous vous en remercions chaleureusement.
Xavier Lafont, président d'Enfants de l’Espoir
1 Photos réalisées et propos recueillis par Jean Legrand Yoabone, lui-même enfant de Vivre dans l'Espérance.
2 Même si de nouvelles perspectives commencent à se dessiner : lire à ce sujet, sur notre site, l'article du professeur Courpotin, « Lutter contre le VIH/SIDA en 2024 », publié le 25 novembre 2024.
18, rue de la Cateuse
80480 Pont-de-Metz
06 58 74 37 96
contact@enfantsdelespoir.org
Bravo à vous deux, courage ! Merci de vous occuper de vos petits frères et sœurs, nous sommes plus forts à plusieurs ❤️
Mes prières vous accompagnent.
Je vous embrasse avec tendresse 🙏❤️🙏
Votre joie de vivre est magnifique et donne du courage !
J'étais aussi une grande soeur quand j'étais jeune et partage votre bonheur de s'occuper de vos petits frères et soeurs.
Je suis très heureuse de participer à l'action de VIE en parrainant une fillette, et j'en parle autour de moi pour trouver d'autres parrains !!
Je vous embrasse très tendrement et prie chaque jour pour Soeur Marie Stella et pour tous les enfants de VIE