Nous voici à quelques kilomètres de Dapaong. Sr Marie Stella, ce jour-là, va à la rencontre d'un père qui a accepté de « reprendre » sous son toit sa fille et ses quatre enfants après la mort de son gendre des suites du sida.
Un geste très fort, de la part des parents, dans une culture où ouvrir sa porte à un enfant après un échec n'est « pas bien vu » - à fortiori quand la sérologie de la famille est à surveiller. Et une générosité immense quand eux-mêmes n'ont presque rien à partager : une seule chambre pour tout le monde, des sanitaires défaillants, quelques poules...
Stigmatisation à cause du VIH, poids des traditions, précarité du quotidien, ces facteurs de fragilité peuvent amener au pire si personne ne tend la main... C'est ce qui est arrivé à cette jeune maman rejetée par ses oncles et tantes après le décès de son second mari et que Vivre dans l'Espérance accompagne depuis deux ans (vidéo ci-dessous).
Pour aider la famille Nadjagou, Sr Marie Stella pense qu'avec un budget de 300 €, il serait possible de bâtir une nouvelle case - donc une deuxième chambre - et des sanitaires pour améliorer la vie quotidienne. Par ailleurs, elle s'est mise en quête d'une petite activité génératrice de ressources pour la jeune femme (sur la capture d'écran ci-contre), ce qui lui permettrait de contribuer aux frais de la famille.
Voilà pourquoi les suivis à domicile font partie à part entière des objectifs de l'association Vivre dans l'Espérance, partenaire d'Enfants de l'Espoir. Car, dans la lutte contre le virus du VIH, si les soins médicaux sont vitaux, la prise en charge des situations sociales dans lesquelles le sida plonge les adultes et les enfants l'est tout autant.
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